EVO MORALES à la tribune de l'ONU pour réclamer le retrait de la feuille de coca de la liste des produits narcotiques, c'est un peu plus que de l'exotisme et de l'anecdotique. Discours argumenté, soigné, accompagné d'un passage à l'acte qui n'obtiendra pour réponse de la part du représentant des USA qu'un non catégorique prononcé dans l'espagnol le plus mauvais qui soit. Mais c'est une bataille perdue d'avance... pour les USA. Le monde andin bouge. Il s'unit. Il devient un pôle contredisant puissamment le rêve néo-libéral d'une globalité aussi monopolaire que monoculturelle. Rejeter la faute de ses propres vices sur les pays étrangers, se servir de ce prétexte pour s'ingérer dans leurs affaires ne peut durer qu'un temps, sans qu'apparaissent, plus visibles encore, les vraies raisons de ces attaques contre les cultures non occidento-centrées. Et puis, Mama Coca est trop puissante. Elle en vient à se venger de façon plus insidieuse encore : des traces de cocaïne sur 90% des billets US. La soi-disante lutte pour l'éradication de la feuille de coca n'empêche en rien la croissance de la consomation de cocaïne dans les pays industrialisés. Elle ne fait que nuire aux modes de vie indigènes, à leurs traditions ancestrales et à leur libre détermination. Elle justifie en outre l'installation de bases militaires en Colombie.
Depuis des années dans les Andes, on commence à regarder la coca comme une arme que la déesse Pacha Mama va utiliser pour rétablir la justice entre les blancs et les indigènes. La coca, plante sacrée entre toutes, dispensatrice de vie, de souffle, de force, compagne de la faim et de la fatigue, de la douleur et de l'amertume, plus fidèle alliée de la résistance indigène à un occident trop avide et egolâtre, se convertit pour le blanc en toxique mortel, en drogue pour yuppies compétitifs. Chaque fois plus de gens appartenant aux classes dirigeantes de notre société ont besoin des effets nocifs de cette plante pour vivre, travailler, déguiser leur stress en jouissance et garder le cap dans cette société folle qu'ils ont créée. Leurs cerveaux, leurs organismes se déteriorent inexorablement. Mais est-ce la faute à l'usage multimillénaire de la coca dans la tradition andine ou simplement l'effet d'une perversion dont on veut rendre responsable le paisible cocalero ?
La différence d'utilisation par ces deux cultures de la feuille sacrée de coca est paradigmatique de l'usage qu'ils font du reste de la nature. Tandis que les uns la respectent et en obtiennent vie et santé ; les autres la détruisent et vivent d'une frénétique existence qui ne les conduira qu'à un point de rupture, voire à l'extinction. La Nature, par l'intercession de Mama Coca, laisse l'homme se juger lui-même.
Si l'on me demandait quelle plante, parmi toutes les plantes maîtresses que j'ai eu à connaître à ce jour, m'a le plus touché et marqué, je répondrais sans hésiter : Mama Coca. Ses effets ne sont sans doute pas aussi spectaculaires que les enthéogènes à la mode, mais ils sont incontestablement remplis d'une puissance tranquille et inexorable, d'une sagesse éblouissante tout autant que discrète. La discrétion n'est toutefois plus une valeur dans nos sociétés modernes et c'est peut-être pour cela que les occidentaux parlent davantage des plantes spectaculaires que de la feuille sacrée. Ils veulent du spectacle narcotique, du show visuel. Ils ont été éduqués pour cela. Il suffit de relire pourtant la description d'Enrique Oblitas Poblete (1963) sur l'activité ruminante et tranquille de l'indigène mâchant la coca, activité qui le rend si semblable au brahmane : "L'indien nirvanise six fois par jour", remarque-t-il au tout début de son ouvrage sur la Culture Callawaya. Mama Coca, si douce, si imperceptible et humble dans ses effets, est l'une des chakanas majeures (chakana veut dire pont, échelle, et c'est aussi le nom de la croix andine qui symbolise la mise en relation et l'interconnectivité de tout avec tout) dans la culture andine. Non seulement elle met en rapport les hommes et les dieux, mais aussi les hommes et les femmes, les communautés et les communautés, les hommes et les lieux, les hommes et les plantes...
Prends-la, couvre-toi d'elle, porte-la sur ton chapeau, lave-toi avec, bois-la, baignes-en tes cheveux, mange-la, transpire-la, regarde-la, consulte-la. Elle a l'esprit d'une plante mère et d'une déesse. Tous les jours mâche-la et tes années se compteront par centaines.
Mamita Cuca est la prophétesse de l'autre monde possible, la prophétesse de la totale altérité qui met fin aux délires d'universalité de l'individualisme Occidental. Elle dit non au monde globalisé et monopolaire que d'aucuns annoncent comme inéluctable. Mais elle est trop forte, beaucoup trop forte pour que l'occidento-centrisme puisse détourner le dessein conçu par elle pour les hommes. Ne voyez-vous pas, là, sous vos yeux, ce qui se passe dans le monde andin et plus généralement en Amérique du Sud ? Bientôt le Sud sera au Nord, suivant le cours naturel de la galaxie tel qu'indiqué par la Croix du Sud, dont s'inspire d'ailleurs le symbolisme de la chakana.
Les initiés du monde andin ont toujours souligné l'effet spirituel que Mama Coca produit lorsque l'homme se soumet à l'une de ses cures. Cela accentue en lui sa sensibilité aux plantes médicinales et son interaction avec elles. Elles se mettent à lui parler et à lui dire à quoi elles servent. Les paqos, les initiés andins, suivent la prescription suivante : 21 jours à mâcher de la coca, accompagnés d'un jeûne strict, n'acceptant que la consommation d'eau et de maïs grillé. Ils atteignent alors un haut degré d'hyper-sensibilité à l'énergie de vie qui se traduit par leur qualité de voyant, par leur faculté à communiquer avec les animaux et les végétaux, par leur capacité à lire les personnes et à les guérir de leurs maux. De quels maux souffre le monde, dis-moi Mamita ?
Et dans un souffle Mama Coca répond, rassurante : Il n'y aura pas, il n'y aura jamais de globalisation néo-libérale monopolaire...
Pour en savoir plus sur Mama Coca.
Depuis des années dans les Andes, on commence à regarder la coca comme une arme que la déesse Pacha Mama va utiliser pour rétablir la justice entre les blancs et les indigènes. La coca, plante sacrée entre toutes, dispensatrice de vie, de souffle, de force, compagne de la faim et de la fatigue, de la douleur et de l'amertume, plus fidèle alliée de la résistance indigène à un occident trop avide et egolâtre, se convertit pour le blanc en toxique mortel, en drogue pour yuppies compétitifs. Chaque fois plus de gens appartenant aux classes dirigeantes de notre société ont besoin des effets nocifs de cette plante pour vivre, travailler, déguiser leur stress en jouissance et garder le cap dans cette société folle qu'ils ont créée. Leurs cerveaux, leurs organismes se déteriorent inexorablement. Mais est-ce la faute à l'usage multimillénaire de la coca dans la tradition andine ou simplement l'effet d'une perversion dont on veut rendre responsable le paisible cocalero ?
La différence d'utilisation par ces deux cultures de la feuille sacrée de coca est paradigmatique de l'usage qu'ils font du reste de la nature. Tandis que les uns la respectent et en obtiennent vie et santé ; les autres la détruisent et vivent d'une frénétique existence qui ne les conduira qu'à un point de rupture, voire à l'extinction. La Nature, par l'intercession de Mama Coca, laisse l'homme se juger lui-même.
Si l'on me demandait quelle plante, parmi toutes les plantes maîtresses que j'ai eu à connaître à ce jour, m'a le plus touché et marqué, je répondrais sans hésiter : Mama Coca. Ses effets ne sont sans doute pas aussi spectaculaires que les enthéogènes à la mode, mais ils sont incontestablement remplis d'une puissance tranquille et inexorable, d'une sagesse éblouissante tout autant que discrète. La discrétion n'est toutefois plus une valeur dans nos sociétés modernes et c'est peut-être pour cela que les occidentaux parlent davantage des plantes spectaculaires que de la feuille sacrée. Ils veulent du spectacle narcotique, du show visuel. Ils ont été éduqués pour cela. Il suffit de relire pourtant la description d'Enrique Oblitas Poblete (1963) sur l'activité ruminante et tranquille de l'indigène mâchant la coca, activité qui le rend si semblable au brahmane : "L'indien nirvanise six fois par jour", remarque-t-il au tout début de son ouvrage sur la Culture Callawaya. Mama Coca, si douce, si imperceptible et humble dans ses effets, est l'une des chakanas majeures (chakana veut dire pont, échelle, et c'est aussi le nom de la croix andine qui symbolise la mise en relation et l'interconnectivité de tout avec tout) dans la culture andine. Non seulement elle met en rapport les hommes et les dieux, mais aussi les hommes et les femmes, les communautés et les communautés, les hommes et les lieux, les hommes et les plantes...
Prends-la, couvre-toi d'elle, porte-la sur ton chapeau, lave-toi avec, bois-la, baignes-en tes cheveux, mange-la, transpire-la, regarde-la, consulte-la. Elle a l'esprit d'une plante mère et d'une déesse. Tous les jours mâche-la et tes années se compteront par centaines.
Mamita Cuca est la prophétesse de l'autre monde possible, la prophétesse de la totale altérité qui met fin aux délires d'universalité de l'individualisme Occidental. Elle dit non au monde globalisé et monopolaire que d'aucuns annoncent comme inéluctable. Mais elle est trop forte, beaucoup trop forte pour que l'occidento-centrisme puisse détourner le dessein conçu par elle pour les hommes. Ne voyez-vous pas, là, sous vos yeux, ce qui se passe dans le monde andin et plus généralement en Amérique du Sud ? Bientôt le Sud sera au Nord, suivant le cours naturel de la galaxie tel qu'indiqué par la Croix du Sud, dont s'inspire d'ailleurs le symbolisme de la chakana.
Les initiés du monde andin ont toujours souligné l'effet spirituel que Mama Coca produit lorsque l'homme se soumet à l'une de ses cures. Cela accentue en lui sa sensibilité aux plantes médicinales et son interaction avec elles. Elles se mettent à lui parler et à lui dire à quoi elles servent. Les paqos, les initiés andins, suivent la prescription suivante : 21 jours à mâcher de la coca, accompagnés d'un jeûne strict, n'acceptant que la consommation d'eau et de maïs grillé. Ils atteignent alors un haut degré d'hyper-sensibilité à l'énergie de vie qui se traduit par leur qualité de voyant, par leur faculté à communiquer avec les animaux et les végétaux, par leur capacité à lire les personnes et à les guérir de leurs maux. De quels maux souffre le monde, dis-moi Mamita ?
Et dans un souffle Mama Coca répond, rassurante : Il n'y aura pas, il n'y aura jamais de globalisation néo-libérale monopolaire...
Pour en savoir plus sur Mama Coca.
8 commentaires:
"Ses effets ne sont sans doute pas aussi spectaculaires que les enthéogènes à la mode, mais ils sont incontestablement remplis d'une puissance tranquille et inexorable, d'une sagesse éblouissante tout autant que discrète"
J'aime beaucoup ce passage. Il me fait penser à ce que François Fédier appel la puissance végétative. La puissance du végétatif, de la vie qui croît inexorablement sans avoir besoin d'aide, tranquillement, sans que rien ne puisse l'arrêter également.
Ainsi l'herbe qui repousse sur les voie de chemins de fer abandonnées par l'homme. Ou l'histoire de cette autoroute que l'on tente de construire en amazonie et que la forêt tropicale ne cesse de déborder.
On en reviens toujours à la puissance de la germination, de ce qui infuse lentement...
J'ai souvent l'impression que l'Occident est fasciné par la Maison-Diev. Qu'il a oublié (aveuglé par la technique) la force de l'arcane du Soleil.
Je reviens juste de TIWANAKU oú l'on m'a fait cadeau d'un tableau chronologique qui comporte la citation anonyme suivante :
" Mientras la cultura occidental se desarrolla a la velocidad del galope del caballo, el Mundo Andino estructura su pensamiento al paso de la llama, animal que fue domesticado para caminar al paso del hombre ".
Tandis que la culture occidentale se développe à la vitesse d'un cheval au galop, le Monde Andin structure sa pensée au pas du lama, animal qui fut domestiqué pour aller au pas de l'homme...
Bonjour, on recommence :
Le président bolivien Evo Morales a appelé mardi à la création d'un tribunal vert international habilité à juger les pays et entreprises multinationales qui nuisent à l'environnement.
Un tel tribunal doit être installé "pour traduire en justice les gouvernements ou les sociétés qui ont nui à l'environnement", a déclaré M. Morales lors d'une conférence avant l'ouverture du sommet sur le climat aux Nations unies.
Le président bolivien a indiqué que son gouvernement insisterait pour la création d'un tribunal dans ce type d'ici à la conférence de Copenhague en décembre, qui doit déboucher sur un traité censé succéder au protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), qui expire en 2012. AP
Merci de me rappeler qu'il me faut écrire plus amplement au sujet de la cosmovision andine. Vu de loin on imagine assez mal le fonds métaphysique et la puissante cosmovision qui soutiennent ces actions de Tata Evito. Tu as coutume de dire : " oú finit ton esprit et oú commencent les phénomènes". Ce à quoi je t'ai répondu l'autre fois : On trouve la même chose dans la cosmovision andine qui n'a pas une vision anthropocentrique du "sujet". Cela a des conséquences remarquables, comme par exemple dans leur relation avec la nature. La nature n'est pas un objet face au sujet et elle peut être sujet elle-même, acquérir un vrai statut d'altérité. Une montagne, un animal, une source peuvent être sujet. Ce n'est pas le cas dans la cosmovision occidentale qui place toujours l'homme comme sujet exclusif, face à un objet qu'il peut exploiter et chosifier... Eh puis, le sujet dans la cosmovision andine n'a pas de substance (au sens aristotélicien). Il n'existe que dans l'interdépendance et la relation. La croix andine (chakana) en est une belle démonstration. Elle représente la relation de tout avec tout (chakana veut dire "pont") et son centre est vide, pour indiquer qu'il n'y a pas de substance mais seulement la relation. Tout ceci explique pourquoi les droits de l'homme, conçus par les occidentaux comme des droits de l'individu, ne peuvent convenir aux indigènes pour qui la notion d'individu est secondaire voire même inexistante. C'est ainsi que l'on voit Evo Morales demander aux Nations Unies des droits de la "troisième génération" militant pour que soient reconnus les droits des "communautés indigènes" ou bien encore ceux de la Pachamama, en tant que sujets et êtres vivants. Ce qui montre comment la "frontière" entre esprit et phénomènes fonctionne dans le monde indigène oú la diastase entre sujet et objet dont est souvent prisonnière la cosmovision occidentale, saute dès le départ, cesse d'être anthropocentrée, grace à son ouverture pachasophique. La bonne nouvelle, c'est que toute homme, toute femme est une chakana, une croix andine, bien qu'il n'y ait pas que les hommes et les femmes qui le soient. Une montagne, la foudre, la pluie, la nature dans son ensemble sont aussi des chakanas, les lieux de relation entre ciel et terre, entre droite et gauche, entre féminin et masculin...
Toujours en attendant d'écrire plus amplement sur le sujet : Il y a bien entendu des hétérodoxies occidentales qui ne suivent pas le modèle et la cosmovision occidentale dominante, mais ces dernières ne sont pas fondatrices de la civilisation occidentale telle qu'elle apparaît de nos jours en tant que "Premier Monde". Dans la plupart des cas, le paradigme occidental est très dualiste et diviseur, même lorsqu'il est en recherche d'universalité, puisque ce qu'il va alors chercher à faire, c'est à projeter son monoculturalisme, image superlative de conceptions individualistes incapables d'aller au-delà d'une appréciation purement esthétique des cultures autres que la sienne. C'est ainsi que les concepts cartésiens séparant la nature (comme "res extensa" matérielle et mécanique) du monde humain (conçu comme "res cogitans" seule douée de conscience et de capacité de connaissance pense-t-on) ne peuvent conduire qu'á la violence et à la prédation suicidaire du milieu ambiant. Même les nombreux débats écologiques ayant lieu de nos jours ne parviennent pas à dépasser cette conception dualiste et anthropocentrée du sujet : s'il faut conserver le milieu ambiant, c'est uniquement pour que l'être humain survive à long terme.
Le "runa" (L'être humain andin) pense sans doute en polarités, mais il ne pense pas en dualismes. Il n'oppose ni ne sectorise culture et nature, vivant et inerte, sujet et objet, divinité et humanité, économie et écologie, spiritualité et politique. Tout est unifié dans son monde, selon le principe holistique de l'interconnectivité.
Dans le monde andin, ce que l'Occident appelle "économie" est avant tout un acte consistant à établir et rétablir l'équilibre et l'harmonie de "Pacha", l'univers. La grande maison ("oikos") de l'univers, le "pacha" universel, obéit à certains critères et lois ("nomoi") qui ne peuvent être altérés, mais qui au contraire doivent être conservés avec soin. Par conséquent, l'"oiko-nomie" andine est avant tout le soin et la préservation de cette grande maison commune que nous appelons "pacha" ou univers ordonné.Pour les communautés indigènes, l'économie, contrairement aux sectorisations et spécialisations occidentales, est en même temps "éco-logie", utilisation rationnelle et prudente de cette maison, ou en d'autres termes "éco-sophie", sagesse millénaire du soin, de la conservation et de l'art de vivre dans cette maison universelle. Cet équilibre requiert de l'activité humaine. L'être humain, avant d'être un "producteur" et un "consommateur", est un jardinier et un gardien de l'ensemble des éléments écosophiques. La seule force réellement productrice est pour lui la Pachamama. Le "runa" est le "cultivateur" de celle-ci, ce qui implique forcément pour lui une fonction rituelle.
Donc, cette économie indigène n'est ni anthropocentrique, ni mercantilocentrique, mais biocentrique, c-à-d : centrée sur la vie et sa conservation. Et comme dans la cosmovision andine n'existe aucun secteur ou niveau qui soit totalement inerte (non vivant), l'économie indigène est également cosmocentrique ou "pachacentrique".
La cosmovision andine insiste sur une épistémologie intégrale et non localisée qui transcende le genre humain comme sujet connaissant: la connaissance est une qualité de tous les êtres, qu'ils soient humains ou non, animés ou "inertes". Et l'on parvient à prendre conscience de cela par de multiples voies telles que le rituel, la célébration, la transe, la représentation symbolique ou l'union mystique...
Désolé d'être complexe dans l'expression, mais c'est ce qui arrive lorsque l'on souhaite résumer très brièvement des idées qui demanderaient sans doute plus qu'un commentaire pour être développées.
"Même les nombreux débats écologiques ayant lieu de nos jours ne parviennent pas à dépasser cette conception dualiste et anthropocentrée du sujet : s'il faut conserver le milieu ambiant, c'est uniquement pour que l'être humain survive à long terme."
Oui, ce qui explique pourquoi l'argument de la préservation des générations futures, me laisse de marbre, le plus souvent.
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